Thangka représentant Avalokiteshvara au parasol blanc, Tibet, XVIIIe - XIXe siècleEncre et pigments polychromes sur toile. La déesse du parasol blanc (la divinité bouddhiste Ushnisha-Sitatapatra) est l’une des nombreuses divinités féminines puissantes. Elle manifeste son pouvoir par ses mille têtes, bras et jambes. Elle a des yeux sur la paume de chacune de ses mains et sur la plante de ses pieds, et chaque tête a trois yeux. Se tenant triomphante dans une auréole embrasée par le feu de la sagesse et sur une base entourée de pétales de lotus, la déesse piétine de ses nombreux pieds les ennemis de la réalisation spirituelle (tels que la colère, l’avidité et l’illusion). Dans les mains principales d’Ushnisha-Sitatapatra se trouvent le parapluie blanc de protection et la roue du Dharma (l’enseignement du Bouddha). Ses autres mains brandissent diverses armes et forment un halo autour d’elle. Deux Mahakala et deux bodhisattva sont flanqués à ses côtés au bas de la thangka, tandis qu’un autre Mahakala et un autre Bodhisattva à bras multiples ornent les côtés du sommet de la peinture. Encadrée.65 x 48,5 cmLe nom sanskrit de la déité du parasol blanc est Ushnisha Sitatapatra, que l’on peut également traduire par « Le parasol blanc victorieux ». Son parasol symbolise sa capacité à protéger les êtres sensibles des catastrophes naturelles, des maladies, etc. Elle est de couleur blanche, car le principal moyen par lequel elle accomplit cette fonction est l’énergie d’illumination de la pacification. Ushnisha Sitatapatra est une forme féminine d’Avalokiteshvara, le Bodhisattva de la Compassion. Comme lui dans sa forme élaborée, elle possède mille yeux qui veillent sur les êtres vivants, et mille bras qui les protègent et les assistent. Elle symbolise ainsi le pouvoir de la compassion active.十八世纪-十九世纪 - 西藏 - 大白伞盖佛母唐卡