LOT 34 [Ordre du Saint-Esprit] Insigne d'habit, et son écharpe, aya...
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[Ordre du Saint-Esprit] Insigne d'habit, et son écharpe, ayant appartenu au comte Louis-Auguste-Augustin d'Affry (1713-1793), reçu en 1784.Insigne brodé de canetilles et fils d'argent, sur âme de tissu, doublé de papier, 11,5 cm. x 11,5 cm. Echarpe en moire bleu ciel : 168 cm. de long (manque le noeud, quelques décolorations)Provenance :- Selon une correspondance entre Jean-René Bory et un représentant de la Fondation d'Affry, en date du 14 décembre 1967, ce "cordon", provenant de "Mademoiselle F. de Diesbach" sera "remis à M. Bory pour le musée". L'Ordre du Saint-Esprit, fondé par Henri III en 1578, était le plus prestigieux parmi les ordres de chevalerie de la monarchie française. On n'y recevait que 100 chevaliers, tous catholiques et ayant rendu de grands services politiques, militaires, diplomatiques ou ecclésiastiques. L'exemplaire d'insigne d'habit que nous présentons, en plus d'être un des rares survivants datant de l'Ancien Régime, est le seul à jamais avoir été décerné à un suisse, en la personne du comte d'Affry.Louis-Auguste Augustin, comte d'Affry (1713-1793)Lieutenant-général au service de la France, diplomate, seul chevalier suisse de l'ordre du Saint-EspritNé à Versailles, Cadet aux Gardes suisses en 1725, il est brigadier (1744), maréchal de camp (1748), lieutenant-général (1758), colonel des Gardes suisses (1767). Ministre plénipotentiaire de Louis XV (1755), puis son ambassadeur ordinaire (1759-1762) auprès des Etats généraux de Hollande. Administrateur général des Suisses et Grisons (1771-1792), il est à Versailles l'ambassadeur informel du Corps helvétique. A la Révolution, la nécessité de gérer les multiples facettes de l'alliance franco-suisse explique plus que toute cause idéologique ses positions attentistes et controversées. Sa santé défaillante lui permet de s'abstenir de prendre part tant au 14 juillet 1789 qu'au 10 août 1792. Commandant de la division militaire de Paris et de l'Ile-de-France en 1791 après la fuite de Louis XVI, il prête serment de fidélité à l'Assemblée nationale le 21 juin. Refusant de compromettre les troupes capitulées dans la contre-révolution, il s'efforce de maintenir la présence militaire suisse en France tout en la neutralisant. Arrêté le 10 août 1792, il est libéré le 2 septembre et reprend provisoirement une partie de ses fonctions afin d'assurer le licenciement des troupes suisses, avant de quitter définitivement Paris, le 20 octobre 1792. Il meurt dans son domaine de Saint-Barthélémy (Vaud).
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