1815 JACK SHAW ET LA BATAILLE DE WATERLOO Une grande et rare tasse en faïence, vers 1815, imprimée en noir avec une scène de bataille équestre intitulée 'Shaw the Life Guards Man's Heroic Attack on the French Cuirassiers', restaurée, 13,6cm. Le caporal de la cavalerie, Jack Shaw, était un jeune homme physiquement bien développé qui a atteint une grande notoriété en tant que pugiliste accompli et, si Napoléon n'avait pas été là, il aurait eu une chance de devenir le champion pugiliste de toute l'Angleterre. Il participe à la campagne péninsulaire, à la suite de laquelle, à Paris, alors qu'il participe aux préparatifs du Congrès de Vienne, il perfectionne ses talents d'escrimeur, qui lui serviront à Waterloo. Blessé à Genappe (mais sans gravité) le 17 juin, Shaw fait partie de la charge du 2e Life Guards contre le 1er Régiment de Cuirassiers français le jour suivant. Lorsqu'un Français le défie en combat singulier, Shaw l'élimine facilement, comme il le fait pour les huit autres Cuirassiers qui suivent. Fortes de leur succès dans la perturbation de l'attaque du commandant français d'Erlon, mais contre les ordres, les deux brigades de la cavalerie lourde pressent leur charge. Shaw, épuisé et coupé de sa troupe, continua à massacrer les Français, d'abord avec son épée, puis avec ce qui restait de sa poignée et enfin en brandissant son casque comme une arme, jusqu'à ce qu'un coup de pistolet le fasse tomber de son cheval. Enterré à La Haye Sainte après la bataille, le corps de Shaw a été déterré plusieurs années plus tard pour être enterré à nouveau en Angleterre. Sa notoriété est telle que Sir Walter Scott est obsédé par ses exploits et que l'artiste Sir John Everett Millais peint une version du premier round du combat victorieux de Shaw. Son nom est inscrit sur le mémorial de Waterloo à Cossall, près de Nottingham, et l'historien et homme politique Lord Macauley a écrit : "Shaw a fait plus pour gagner la bataille de Waterloo que Wellington lui-même".